En Suisse romande, de plus en plus de producteurs ont sauté le pas du bio, comme le Domaine La Capitaine à Begnins, le Domaine de Miolan à Choulex ou le Domaine de Beudon à Fully.
Les viticulteurs s'engageant dans de mode de viticulture cultivent de plus en plus de variétés naturellement résistantes aux maladies. Le travail de la vigne est primordial. Les effeuilles sont un travail long et délicat, que les vignerons effectuent à la main. Ils renoncent bien souvent à des rendements maximums. De plus en plus de vins bio arrivent aux premières places lors de concours viticoles.
Et vous, qu'attendez-vous pour vous mettre au bio?
Il existe en Suisse un label garantissant les vins bio, le Bourgeon. Mis en place par Bio Suisse, ces vins sont tous issus de domaines entièrement reconvertis à l'agriculture biologique. Chaque bouteille doit mentionner le nom du producteur et celui de l’instance de certification, pour assurer une traçabilité du vignoble jusqu'aux mains du consommateur.
Les producteurs de vins bio ont été pendant longtemps perçus comme des marginaux, évoluant entre tradition et innovation. Aujourd'hui, ces vins ont le vent en poupe. Un salon leur a même été consacré fin janvier à Montpellier.
Le bio se normalise et attire de plus en plus d'adeptes, tant au point de vue des producteurs que des consommateurs. En Europe, ils seraient 35% à déclarer "boire du vin bio". Ces vins auraient un impact considérable sur notre santé et l'environnement, et la différence se fait aussi bien ressentir dans les vignes que dans les verres.
Qu’est-ce qu’un vin bio ?
Il existe plusieurs manières de cultiver la vigne et de la vinifier. Outre la viticulture dite conventionnelle, la viticulture biologique est considérée comme un mode de culture sans apports chimiques.
Le contrôle et les normes des vins bio se font surtout au niveau de la culture de la vigne. Une culture agrobiologique interdira ainsi l'utilisation de pesticides, d'herbicides et d'engrais de synthèse. Si un vignoble a déjà été cultivé dans le passé selon la méthode traditionnelle, celui-ci n'obtiendra sa certification bio qu'après quelques années de transition, le temps que les résidus chimiques aient perdu leur concentration dans le sol.
Les producteurs qui optent pour le bio doivent consacrer 7 % de leur vignoble à la compensation écologique. Le but de cette viticulture est avant tout de privilégier la pérennité des espèces végétales et animales ainsi que la pureté des sols.
Le bio en Suisse
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Qu'est ce qu'un vin bio?
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