LES VINS SUISSES FONT BONNE FIGURE AU 1ER TRIMESTRE 2015
Les résultats du 1er trimestre 2015 devraient rassurer les plus pessimistes : le consommateur continue à faire confiance aux vins suisses à un niveau de prix compétitif et les vins suisses font plutôt bonne figure dans la grande distribution par rapport aux principaux vins étrangers.
Telles sont les principales conclusions du 2e rapport trimestriel de l’Observatoire suisse du marché des vins, qui sera publié ce vendredi 4 septembre.
Selon l’OSMV, quelque 238'000 hl de vins suisses et étrangers ont été écoulés dans les grandes surfaces répertoriées dans l’étude au 1er trimestre 2015. Ce volume total des ventes est inférieur de 2.4 % par rapport à celui enregistré au 1er trimestre de l’année précédente.
À l’exception des vins espagnols, dont le volume de vente dans les grandes surfaces en Suisse a progressé de 13.3 % par rapport au 1er trimestre 2014, toutes les autres principales régions importatrices considérées dans l’étude ont vu leur volume de vente diminuer. Avec une baisse de volume de 3.8 %, les vins suisses, AOC et vins de pays confondus, font notamment mieux que les vins italiens, les vins étrangers les plus populaires en Suisse (‐ 5.2 %).
« Les effets potentiels du franc fort sur le prix de vins suisses sont actuellement neutralisés par le manque de disponibilité de certains vins suisses, rouges notamment, ce qui empêche les grands distributeurs d’effectuer des actions promotionnelles de grande envergure et ce qui maintient le prix moyen des vins suisses à un niveau élevé pour le consommateur », explique Philippe Rouvinez, membre du comité de pilotage de l’OSMV.
Sur le plan national, le Valais tire son épingle du jeu en augmentant son volume de vente en grande surface de 0.3 % par rapport au 1er trimestre de l’année précédente malgré la faible quantité de certains vins, tels que la Dôle par exemple.
« Mais les efforts déployés par la branche vitivinicole suisse pour atténuer les effets de la rareté de l’offre et du franc fort devront bientôt s’intensifier au vu des prévisions de faible récolte à venir, si elle entend préserver ses positions sur le marché », prévient Philippe Delaquis, responsable de l’Observatoire suisse du marché des vins.