Des plats que l’on n’oublie pas!
Pour certains, la cantine a pu être vécue comme un traumatisme durant la scolarité. Pour d’autres, cela remémore de bons souvenirs. Voici plusieurs recettes phares servies de manière récurrentes dans les cantines scolaires d’antan: le cordon bleu, le hachis parmentier, les œufs à la crème d’épinards, la rémoulade pomme-céleri, les spaghettis à la bolognaise, les bouchées à la reine, les crêpes au dés de jambon et au fromage, le petit salé aux lentilles, le poisson pané servi avec des frites, les endives au jambon, le couscous ou encore la salade piémontaise. Une fois tout le monde servi, peut-être aviez-vous la chance de demander du rab…
Revenons sur le fameux cordon bleu. Ayant disparu des cantines lyonnaises dès la rentrée des classes 2022, sa composition fait débat. En effet, adoré de tous, cet aliment, théoriquement fabriqué avec de l’escalope, du fromage, du jambon, de la chapelure et un œuf, est aujourd’hui un produit transformé de toute part. À savoir qu’on lui ajoute des dizaines d’additifs, de colorants et de conservateurs. Par exemple, le blanc de poulet utilisé ne contient réellement que 37% de vrai poulet. Le reste est créé à partir du dextrose ou de la matière. N’en déplaise à M. Macron, grand amateur de cette spécialité culinaire.
Pour les grands et les petits
Haribo c’est beau la vie, mais pas pour les caries! Nous avons uniquement évoqué la cantine pour les élèves. Toutefois, les adultes ont aussi le droit à leur cafétaria. Sur le lieu de travail ou dans un restaurant à l’extérieur faisant office de cantine payante, les salariés d’une entreprise aiment se retrouver pour profiter amplement d’une pause gourmande bien méritée. Les plats ou les menus proposés dans les chaînes de restauration en libre-service sont soigneusement élaborés, afin de proposer une cuisine saine et complète, bonne pour la santé. Toutefois, libre à vous de choisir un plat très riche en calories.
De l’alcool dans les cantines françaises
Non ce n’est pas une blague. Bien que le vin fasse pleinement partie de la culture gastronomique française, sa consommation fut totalement interdite aux moins de 14 ans dans les cantines scolaires dès 1956. En effet, le gouvernement décrète qu’aucun enfant n’est autorisé à boire du vin à table, et souhaite ainsi lutter de plus belle contre l’ivresse en milieu scolaire. Rappelons qu’à l’époque, les écoliers se rendaient en classe avec une fiole de vin coupée avec de l’eau, donnée par les parents. Cette pratique consistait à "habituer" pour plus tard les enfants à apprécier le vin dès leur plus jeune âge. Peut-être était-ce également une bonne méthode pour obtenir un "vin sur vin" en dictée…
À travers le monde
Selon les différents continents de la planète, le menu à la cantine diffère fortement. Équilibré, approximatif, chaque culture nourrit les écoliers comme elle l’entend. En Corée du Sud, le repas est complet. Les enfants dégustent gratuitement une cuisine saine avec un excellent rapport qualité-prix. On retrouve donc souvent de la soupe et du poisson, accompagnés de riz, de légumes et de salades de poivrons. Dans cette continuité, le Japon est très similaire à la Corée du Sud envers les chérubins. La volaille est davantage au menu. Du côté de l’Angleterre, les cafétarias proposent des repas de piètre qualité par souci de budget. Les protéines se font rares, au même titre que les légumes. Il en est de même aux États-Unis où graisses, féculents, sucres et fritures sont très caloriques. En France, les nutritionnistes se réjouissent de recevoir des enfants bénéficiant de repas complets, frais et équilibrés.
Lieu phare de l’école dans lequel on avait pour habitude de se restaurer le midi durant l’enfance, la cantine exalte les sens en proposant diverses saveurs, de l’entrée au dessert. Bon ou mauvais souvenir, RELAIS DU VIN & CO vous présente une approche de bon goût de la cantine à l’échelle internationale.
Toute une histoire dans l’assiette
À l’origine, la cantine désigne un meuble de voyage, spécialement conçu pour le transport des vivres, ou les effets personnels des officiers lors de leurs déplacements. À partir du XVIIIe siècle, la cantine devient plutôt un magasin de distribution de nourriture, de boissons et de tabac, puis ce même type de magasin dans une collectivité civile telle qu’une prison ou une école. Au XIXe siècle, la notion englobe à la fois le meuble, le magasin et le réfectoire où on mange collectivement. On y mange le repas que l’on confectionne pour soi. C’est au XXe siècle que la cantine ressemble plus à l’image que l’on connaît d’elle aujourd’hui. La notion de service de restauration s’ajoute, proposant ainsi de la nourriture vite ou soigneusement élaborée.
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