Winston Churchill
L’ancien Premier ministre anglais, un des principaux acteurs de la victoire des forces alliées pendant la Seconde Guerre mondiale, est réputé pour son penchant pour le Champagne et le whisky-soda. Se descente est également légendaire et lui a permis d’absorber, voire d’encaisser, plus facilement plusieurs négociations déterminantes. Celui-ci déclare même "J’ai retiré plus de choses de l’alcool qu’il ne m’en a retirées". Staline, ancien dirigeant de l’URSS, est de son côté le fils d’un alcoolique, possédant aussi une sacrée résistance à l’alcool. Son meilleur don était de saouler ses invités à coup de défis éthyliques. Le pacte germano-soviétique aurait même été signé ainsi en 1939, après un festival de shots, chargés à la vodka au poivre, selon les dires d’un ministre allemand.
En août 1942, Churchill débarque à Moscou avec son ministre Alexander Cadogan. Face à Molotov, le numéro 2 de l’URSS, Cadogan ne résiste pas longtemps et l’alcool lui monte vite à la tête. Dès lors, Churchill décide de prendre lui-même les choses en main et demande une audience dans la résidence privée de Staline. Après une soirée très arrosée, l’URSS valide finalement l’offensive alliée en Afrique du Nord. De même, l’homme d’État britannique fête son 69e anniversaire aux côtés de Staline et de Roosevelt, Président des États-Unis, lors de la conférence de Téhéran, à la fin de l’année 1943. Les verres et les toasts fusent. Résultats: on vote pour le démembrement de l’Allemagne, le partage de l’Europe en zones d’influence et pour l’organisation du débarquement en Normandie.
La Première Guerre mondiale
Entre 1914 et 1918, l’alcool joue un rôle majeur dans les deux camps et auprès du moral des troupes. Un autre duel fait rage: le pinard français VS le schnaps boche. Au fil des années d’affrontement, le dose de consommation d’alcool quotidienne augmente. Avant 1914, les Français boivent en moyenne 300 litres de boisson par an. En 1915, l’armée accorde 25 centilitres par jour, un demi-litre en 1916, puis un litre en 1918. À noter que 16 millions d’hectolitres sont bus sur le front durant la dernière année du conflit. Cependant, les soldats n’ayant souvent pas accès à l’eau potable sur le champ de bataille, il arrive souvent que trois à quatre litres soient bus quotidiennement. Le "Père Pinard", ou sang des poilus, donne du courage face à l’horreur. Pétain déclare aussi que "le vin a été, pour les combattants, le stimulant bienfaisant des forces morales comme des forces physiques. Ainsi a-t-il largement concouru, à sa manière, à la Victoire."
Le basculement de la guerre de Cent Ans
Remontons le cours du temps jusqu’en mars 1373. À cette période, la guerre de Cent Ans bat son plein depuis environ quarante ans entre les Français et les Anglais. Bertrand du Guesclin, acteur historique de la première partie de cette guerre, assiège Chizé, dans le Poitou. Ayant eu vent que l’ennemi souhaite le prendre à revers en passant par la forêt, il dépose volontairement plusieurs charrettes de vin sur le chemin des Anglais. Ces derniers le consomment avec joie et se retrouvent mentalement et physiquement affaiblis pour la bataille. Les Français n’en font qu’une bouchée et prennent Chizé, puis Niort, en mettant ainsi fin à la domination britannique dans le Poitou. L’Histoire raconte également qu’en 1380, Du Guesclin meurt à l’âge de 60 ans après avoir bu de l’eau. En effet, lors d’assauts menés dans le Gévaudan, en Lozère, ses troupes et lui consomment de l’eau dans la fontaine de la Clauze. La chaleur estivale et l’intensité des combats, corrélées à la froideur de l’eau, déclenchent une fièvre importante chez le noble breton, amenant à une congestion fatale.
L’histoire du vin et celle de l’Homme sont étroitement liées depuis la nuit des temps. Ainsi, l’amour inconditionnel que certains leaders éprouvent pour le nectar de Bacchus ou la boisson est légendaire. À tel point qu’il a souvent influencé voire totalement changé plusieurs destinées ou batailles au cours des siècles. RELAIS DU VIN & CO étanche votre soif de connaissance en la matière et se plonge dans le passé.
Alexandre le Grand
Illustre conquérant macédonien, Alexandre est l’un des personnages les plus célèbres de l’Antiquité, ayant pris possession de l’immense Empire perse et s’étant avancé jusqu’aux rives de l’Indus, un fleuve d’Asie. Sa mort soudaine, à l’âge de 32 ans, reste floue, car les sources historiques sont incertaines. Cependant, les historiens modernes soutiennent que l’empereur aurait été empoisonné. En effet, celui-ci, décrit comme alcoolique par ses semblables, aurait bu un verre de vin assaisonné d’une plante toxique, le tuant à petit feu. Rappelons qu’Alexandre était devenu dépendant de l’alcool après le décès de Héphaestion, son amant et grand ami de toujours. La mort de l’empereur entraîna par la suite de nombreux conflits et le morcèlement des territoires conquis. Aussi, cette tragédie précoce empêchera Alexandre de marcher vers l’ouest pour défier la jeune République romaine.
L'ACTUALITÉ
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