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Sans alcool, la fête est plus folle

Comme vous vous en doutez, cette campagne d'incitation pour le moins étonnante ne fait pas l'unanimité au sein de la population. Ironiquement (hypocritement?), le Ministère de la Santé japonais a déclaré que cette campagne permettait aussi de rappeler de boire avec modération… Bien entendu.

Toujours est-il que les 20-39 ans ont jusqu'au 9 septembre pour proposer leurs idées. Les finalistes seront invités à une réception dans la ville de Tokyo, au début du mois de novembre. Quant au vainqueur, il verra son idée concrétisée… Pour le meilleur et pour le pire. Le Japon n'étant qu'à la 60ème position des pays consommateurs de tabac, on peut s'inquiéter des prochaines idées de l'agence fiscale du pays. Peut mieux faire!

Taxe ce mot à la bouche

Alors que dans les années 80, la taxe sur l’alcool rapportait au Japon jusqu’à 5% des revenus fiscaux, aujourd’hui c’est la soupe à la grimace avec 1,7 malheureux pourcent. Difficile dans ces conditions d’éponger les 10'000 milliards d’euros de dette. Il fallait prendre une décision radicale afin de renflouer les caisses. L'agence fiscale du Japon a donc créé "Saké Viva!", une campagne sous forme de concours, proposant aux jeunes de leur soumettre des idées marketing afin de ramener les jeunots vers le Saké et la bière.

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Les jeunes Japonais boudent de plus en plus le vin, la bière et le saké, ce qui entraîne une baisse drastique des revenus de la taxe sur l’alcool. Des jeunes sains? Un vrai problème pour l’archipel qui a décidé de lancer une campagne marketing afin de ramener les 20-39 ans dans le "droit" chemin.

Sans bière et sans reproches

Au Japon, le mode de vie actuel ne célèbre plus l'usage de l'alcool comme par le passé et les confinements successifs ont laissé des traces, changeant durablement la façon de consommer des jeunes générations. Ainsi, ces trois dernières années, la bière a été durement touchée avec une baisse des ventes de 20%. Aussi, si la consommation de Saké était de près de 100 litres par personne en 1995, elle a aujourd'hui chuté à 75 litres.

Un phénomène également observé en Europe. À titre d'exemple, en France, la consommation annuelle de vin a chuté de près de 30% sur les 10 dernières années. En Suisse, le vin est passé de 88 litres annuels en 1990, à 35,7 litres en 2020.

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