Une histoire qui ne fait pas couler d’encre
Après la catastrophe et malgré le traitement de l’affaire devant la justice, la brasserie ne sera jamais poursuivie. On estime à l’époque que l’événement est un cas de force majeure ou une punition divine. Ainsi, personne n’est déclaré responsable. De plus, avec près de 10 % de perte de sa production annuelle durant l’accident, l’entreprise londonienne, éprouvant des difficultés à faire face aux conséquences financières de l‘événement, obtint le remboursement de l’impôt payé sur sa bière de la part du parlement. Elle put poursuivre sont activité jusqu’à être démolie en 1922.
L’injustice étanchée par la soif?
Les familles des victimes, pour leur part, ne furent jamais dédommagées. Toutefois, la légende raconte que plusieurs habitants purent faire un stock de bière conséquent pour oublier le malheur. Mais comment peut-on dénombrer "si peu" de victimes dans ces circonstances? Simplement car au moment des faits, la plupart des immigrés irlandais habitant dans le quartier des bidonvilles touché, était au travail loin de là. Un miracle quand on sait que Londres est à l’époque l’une des métropoles les plus peuplées de la planète avec un million d’âmes.
Une marée noire et houblonneuse
Inarrêtable, une vague de quatre mètres de hauteur s’échappent des ateliers de la brasserie pour gagner les rues de Londres, noyant huit personnes sur son passage. Le quartier pauvre de St Giles est totalement ravagé et de nombreuses familles se retrouvent désormais sans toit. Les cuves accidentées contenaient des brassins de Porter, une bière noire visuellement très proche de la Stout Guinness, pour laquelle la Horse Shoe Brewery est le sixième producteur en 1814.
Aujourd’hui, nous vous proposons de replonger plus de 200 ans en arrière, du côté de la capitale anglaise, à Londres. Le 17 octobre 1814, un accident tragique, mais ô combien insolite se produit. En effet, des torrents de bière se déversent dans les rues de la "ville-monde", faisant huit victimes. Retour sur cet épisode historique et méconnu.
Un fer à cheval malchanceux
C’est à la Horse Shoe Brewery (Brasserie du Fer à Cheval) que tout commence le 17 octobre 1814. Ce jour-là, Georges Crick, commis des lieux, informe son propriétaire qu’un des cerceaux d’une immense cuve pouvant contenir 2'900'000 litres a bougé. L’homme reste indifférent et rétorque que cela est habituel et qu’il n’y a pas de souci à se faire. Malheureusement, un peu plus tard, la cuve contenant plus de 500'000 litres de bière rompt. Entraînant un effet domino, d’autres cuves sont emportées par les flots et cèdent à leur tour, libérant près de 1'470'000 litres de liquide houblonneux.
L'ACTUALITÉ
Londres sous pression en 1814
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