Le coing est originaire des Balkans et des bords de la mer Caspienne. On le cultivait déjà 4'000 ans avant notre ère. Les Grecs accrurent sa popularité dans la cité de Cydon, en Crète (d’où l’origine du nom scientifique "cydonia oblonga"). À cette époque, le coing est associé à Aphrodite, déesse de l’amour et de la fertilité. Ensuite, les Romains l’appréciant particulièrement et le surnommant "pomme de Cydon", perpétuèrent la tradition grecque en représentant Vénus avec un coing dans la main droite. Le fruit étaient donné aux jeunes mariés en guide de chance et de fertilité.
Il fut ensuite appelé "pomme cotonneuse" en Italie, puis "coudougner" et enfin "coing". En France, on le consomme depuis l’époque médiévale et ses pépins étaient utilisés dans les milieux de la parfumerie et de la médecine. Au Moyen Âge, il est souvent présent à la table des rois et des aristocrates. D’ailleurs, Nostradamus, alchimiste et confiseur, parle de compote de coing dans son livre de recette. Toujours cultivé de manière artisanale à travers l’Histoire, le coing est aujourd’hui présenté comme un fruit que l’on continue d’élever selon des méthodes ancestrales et authentiques.
La recette pour 6 personnes
Temps de préparation: 30 minutes
Temps de cuisson: 45 minutes
Essuyez les coings avec un papier absorbant pour enlever le duvet. Coupez-les en quatre pour sortir le cœur. Il est inutile de les peler, mais au besoin, il faut enlever les parties abîmées.
Coupez-les en petits cubes et mettez-les dans une casserole avec un peu d'eau. Faites-les cuire à petit feu.
Lorsque les coings sont cuits, retirez la casserole du feu et laissez refroidir.
Battez-les à l'aide d'un fouet pour les réduire en purée. Ajoutez le sucre, la cannelle, puis la crème et les œufs.
Mettez la pâte brisée dans un plat à tarte et versez-y le mélange.
Enfournez environ 45 minutes dans un four préchauffé (220°C).
Démoulez à la sortie du four et servez lorsque c’est froid.
Pour accompagner votre tarte aux coings, privilégiez un vin blanc moelleux s’équilibrant à merveille avec le côté amer. Pour cela, un Riesling est idéal, tout comme un Côtes de Bergerac, un Vouvray Moelleux ou un Moscato d’Asti.
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