Côtes du Rhône, la qualité prime sur la quantité
Dans le Côtes du Rhône, la récolte se présente bien, avec une très belle qualité, mais de petites quantités. En cause, le gel au printemps et un épisode de grêle qui a détruit près de 20% de la récolte de certains vignobles. C’est avant tout le sud du territoire beaujolais qui a été durement touché, là où l’on produit le Beaujolais nouveau et le vin en vrac. Les crus du Beaujolais et les Beaujolais Villages ont été épargnés. Pas trop une mauvaise nouvelle en somme pour le Côtes du Rhône, qui, depuis quelques années, cherche à monter en gamme.
Languedoc-Roussillon, un millésime exceptionnel malgré les folies de la météo
Dans l'Aude, le Gard et l'Hérault les récoltes devraient produire un millésime exceptionnel. La région a été durement touchée par le dérèglement climatique, avec un gel printanier qui a ravagé près de 80% des récoltes du Cahors, des coulures sur certains cépages en mai (on appelle coulure le fait que les fleurs avortent, se dessèchent et tombent sans donner de grains), la canicule de juin qui a littéralement grillé les grains, et finalement la sécheresse estivale. Point positif, ce climat sec a empêché le développement des maladies et donné des grains plus petits mais parfaitement sains. Les rouges comme les blancs promettent de grands millésimes et de grands vins de garde d’une qualité optimale.
Bourgogne, un millésime qui restera dans les annales
Les vendanges ont débuté tôt en Bourgogne, avec les premières grappes coupées fin août-début septembre dans le Mâconnais en Côte Chalonnaise et dans l'Yonne, pour les vins pétillants. Une récolte qui s'annonce moins généreuse en volume mais avec une très belle qualité des raisins, et qui laisse espérer un magnifique millésime. A Puligny-Montrachet, on parle même d’un « millésime fabuleux », avec des degrés extraordinaires et des acidités superbes malgré la canicule. Ceci, grâce aux derniers matins frais et aux rosées régulières qui ont conservé de très belles acidités, et promettent des vins de garde.
Bordeaux, la pluie en fin de saison arrive à point nommé
Dans le Bordelais, sécateurs et machines à vendanger tournent à plein régime pour les vendanges des rouges depuis la mi-septembre déjà. Ce sera un excellent millésime, grâce à un été très chaud. Les vignes ont été épargnées par les maladies, et les viticulteurs prennent le temps de vendanger pour obtenir une maturité parfaite. La pluie arrivée en fin de saison a permis de développer la pourriture noble, indispensable pour les liquoreux (le Sauternes notamment). Elle a aussi permis de diluer sucres et acides, très concentrés dans les baies cette année et source de degrés alcooliques élevés.
France, d’excellentes surprises après un printemps pourri
Si la Suisse cherche des solutions pour gérer ses excédents, il n’en est pas de même en France. Selon les estimations du ministère de l’agriculture, la production de vin française serait l'une des plus faibles de ces cinq dernières années, avec une baisse de 12% en 2019. En cause, une météo trop contrastée entre les épisodes de gel du printemps et la canicule de l’été. Seule une région devrait voir sa production augmenter en volume: le sud-est de la France. Mais dans l’ensemble, les vignerons gardent le sourire: 2019 sera un « super millésime » dans toutes les régions.
Cela ne vous a certainement pas échappé: l’été a été beau et (très) chaud. En Suisse, cette météo exceptionnelle a bien profité aux vignobles, tout comme en France, malgré un printemps affecté par le gel, peu favorable au bon développement des vignes. Quelles conséquences pour le millésime 2019? A l’heure des vendanges, voici quelques éléments de réponse pour une cuvée qui s’annonce plus que prometteuse. Tour d’horizon et état des lieux des principaux vignobles suisses et français.
Suisse, très bon millésime mais le danger de surproduction guette
Tout comme 2018, l’année 2019 s’est montrée généreuse dans les vignobles suisses. Une conséquence naturelle d’un été très ensoleillé et d’un printemps clément. On prévoit un très beau millésime, grâce notamment à un état sanitaire plutôt bon, des taux de sucre et d’acidité équilibrés et des quotas de production restrictifs. Seule ombre au tableau, une situation de surproduction, alors que le millésime 2018 reste encore dans les cuves, déséquilibrant le marché et poussant les producteurs à vendre à vil prix une cuvée unanimement qualifiée d’exceptionnelle.
L'ACTUALITÉ DU VIN
Vendanges 2019, un millésime marquant à retenir
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