La semaine prochaine, découvrez nos idées de recettes originales
à associer avec l'Oeil-de-Perdrix de Neuchâtel.
L’élégance que l’on reconnaît désormais au vin rosé n’a pas toujours été une évidence. Mis de côté au profit de vins rouges "plus tanniques", il a jadis été décrit comme un vin élaboré "par défaut", sans "grande classe", permettant, par exemple, d’éviter la saveur des raisins manquants de maturité.
Désormais, l’Œil-de-Perdrix s’est créé une solide réputation et s’exporte aussi bien à travers nos cantons qu’au-delà de nos frontières. Sa robe saumonée et claire et son nez frais de fruits rouges et de mandarine en séduisent plus d’un, et sa consommation ne cesse d’augmenter.
L’évolution de sa réputation
Sa technique de vinification remonte au milieu du XIXe siècle. Autrefois appelé "blanc de rouge" il est issu exclusivement du cépage Pinot Noir, ce qui en fait un cru à part entière et non un produit secondaire issu de la vinification d’un rouge.
La surface du vignoble neuchâtelois, vieux de plus de 2000 ans, s’élève à 600 hectares de vignes dont 321 hectares sont dédiés aux cépages du Pinot Noir. Les pentes douces et les coteaux calcaires se prêtent particulièrement bien à la culture de ce cépage dont 60% sont utilisés pour élaborer l’Œil-de-Perdrix.
Sa filiation au Pinot Noir
Comme les vignerons neuchâtelois n’ont pas protégé cette appellation, on la trouve également dans d’autres cantons et d’autres pays. Elle se propagera dans le canton de Neuchâtel grâce à la généralisation des étiquettes, utilisées de plus en plus fréquemment dans les années 1920.
Après la chute de l’Empire Romain, l’Église lui donne son premier nom de "vinum clarum" et participe à l’essor de sa production et de sa commercialisation. Au XIIIe siècle, il prend le nom de "clairet" et rencontre un fort succès dans la région bordelaise, mais aussi dans le nord de l’Europe. Il sera délaissé à la fin du XVIIe siècle à la faveur du vin rouge.
On retrouve sa trace dans le canton de Neuchâtel en 1861. Cette année-là, Louis Bovet, propriétaire encaveur à Areuse, fait imprimer une étiquette portant la mention "Œil-de-Perdrix". S’agissait-il de la première ou la plus ancienne mention? Le mystère demeure. En tout cas, sa présence était déjà établie dans la région.
L’Œil-de-Perdrix de Neuchâtel
Fierté du canton de Neuchâtel, l’Œil-de-Perdrix est un vin rosé issu de Pinot Noir légèrement cuvé. Trop longtemps considéré comme un vin secondaire, on lui reconnaît aujourd’hui sa véritable complexité et il bénéficie d’un succès croissant. Cette semaine, découvrez l’histoire millénaire de ce cru et son évolution en terres neuchâteloises.
Une brève histoire du vin rosé
Le terme de "vin rosé" apparaît pour la première fois en 1682 en France pour désigner les vins clairs d’un vignoble d’Argenteuil. Sa véritable histoire remonte pourtant à l’antiquité, où il aurait été servi sur les tables grecques, romaines et égyptiennes, comme en témoignent les vestiges de ces civilisations.
Ignorant les techniques actuelles de macération, les artisans de l’époque récupéraient le jus de raisins préalablement "foulés" ou directement pressés, et procédaient à sa fermentation. Cette technique éclipsait totalement la période de cuvaison et rendait impossible l’élaboration d’un vin à la couleur soutenue.
La culture du vin rosé s’étend aux côtes méditerranéennes 600 ans avant Jésus-Christ, avec l’invasion des Phocéens, emportant ce nectar de couleur claire dans les cales de leurs navires.
Informations pratiques
Neuchâtel – Vins et Terroir
Route de l'Aurore 4
2053 Cernier
T 032 889 42 16
F 032 889 36 39
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