Et Santé!
Certes les vendanges ont été faibles, mais il n’y a aucun risque de pénurie. Les crus valaisans sont prêts à être dégustés dans les mois à venir. "Le vin n’est pas un produit de consommation immédiate, l’effet d’une récolte plus faible peut se lisser sur plusieurs millésimes." De plus, la grande diversité de cépages que nous avons en Valais nous permet de maintenir une offre intéressante." commente Yvan Aymon.
Un millésime prometteur
Le millésime 2021 promet au niveau des arômes et du potentiel de garde. Sur la Côte, il y a assez de sucre, pas besoin de corriger. En Lavaux, une belle année s’annonce pour les rouges avec de beaux résultats en Pinot Noir, Gamaret et Garanoir. Dans le Chablais, on s’attend à des vins blancs plus vifs qu’en 2020, dotés d’une belle acidité ; pareil pour Bonvillars qui trouve le contenu des cuves très encourageant.
La qualité plutôt que la quantité
Contrairement au bilan quantitatif, le bilan qualitatif lui s’avère extrêmement plaisant. La faiblesse de la récolte permet une bonne concentration des arômes. L’IVV annonce que la qualité des baies épargnées et vendangées est extrêmement réjouissante avec une belle complexité d’alcool, une touche subtile et équilibrée de sucre et d’acidité. La CIVV (Communauté interprofessionnelle du vin vaudois), prévoit que la production 2021 devrait atteindre 19.8 millions de litres, 66.5% en vin blanc, 27.7% en vin rouge et 5.7% en spécialités blanches.
Abandon de certaines vignes
Pour certains vignerons, les dégâts sont si importants qu’ils abandonnent leurs vignes et hésitent à y retourner. "2021 c’est l’année de trop!" dit Yvan Aymon, président de l’Interprofession de la Vigne et du Vin (IVV). Pour ce qui en est des vignes abandonnées, la législation est claire: sur une parcelle abandonnée, tout doit être arrachée immédiatement, pour des raisons sanitaires. Ces dernières restent cadastrées comme vignes pendant dix ans. L’IVV fait de son mieux pour que ses surfaces soient reconstituées et replantées en vigne.
"Jamais une récolte n’aura été aussi faible"
Une perte importante d’une parcelle à l’autre. Les vignerons disent ne jamais avoir vu une récolte aussi faible. Historiquement basse, la récolte 2021 serait inférieure à celle de 2017, elle aussi touchée par un gel sévère au printemps. Le rendement est en revanche proche de celui de 1977, année marquante pour les vignerons, car la récolte viticole avait été drastiquement réduite par un gel destructeur et des précipitations estivales.
Les bourgeons des cépages les plus précoces comme le Chardonnay ou le Merlot, les zones comme le Jura sont les plus impactées. Qu’il vente, qu’il pleuve, qu’il neige, qu’il grêle, quoi qu’il arrive, la nature décide. Avec le retour du beau temps, les vendanges ont regagné de l'espoir au fur et à mesure que les cuves se sont remplies de crus de qualité.
SUISSE · Face aux épisodes de gel en avril, de fortes pluies en juin et juillet, d’intenses pressions de mildiou et de grêle annonçant un millésime difficile, les vendanges 2021 voient le bout du tunnel avec une récolte certes à la baisse mais avec des raisins de qualité. RELAIS DU VIN & CO vous en dit plus sur le bilan historique des vendanges 2021.
Une récolte historiquement faible mais forte en qualité
Selon les estimations établies, la production viticole est en baisse de 27% par rapport à l’année précédente et de 22% par rapport à la moyenne des cinq dernières années. Les aléas du climat en sont pour beaucoup. En effet, la quasi-totalité des bassins viticoles a été touchée. Les chiffres officiels des vendanges 2021 ne seront connus qu’en janvier 2022 mais l’IVV (Interprofessionnelle de la Vigne et du Vin) a déjà sondé ses membres sur le bilan de ce millésime particulier.
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