L'Œil-de-Perdrix, une spécialité du canton de Neuchâtel.
Informations pratiques
Neuchâtel – Vins et Terroir
Route de l'Aurore 4
2053 Cernier
T 032 889 42 16
F 032 889 36 39
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Parfois éclipsé au profit des vins blancs et rouges, le rosé retrouve de belles couleurs ces dernières années avec une demande croissante des consommateurs. Son histoire remonte à la nuit des temps viticoles. Plus récemment, l'Œil-de-Perdrix, un rosé de Pinot Noir, fait son apparition dans le Canton de Neuchâtel. Les premières traces de son existence remontent à la fin du 19e siècle.
L'origine du Neuchâtel Œil-de-Perdrix
L’Œil-de-Perdrix est un rosé issu d'un Pinot Noir peu cuvé. Il évolue à Neuchâtel dans son pays d’origine. Les premières traces d’existence de ce vin remontent au 19e siècle. Considéré par les connaisseurs comme "L'Original", il est historiquement originaire de cette région.
C'est en 1861 que l'Œil-de-Perdrix est pour la première fois mentionné dans le canton de Neuchâtel. Louis Bovet, propriétaire encaveur à Areuse fit imprimer une étiquette portant la mention "Œil de Perdrix". Sans pour autant savoir s'il s'agit de la plus ancienne ou de la première, elle prouve la longue tradition dont est issue cette spécialité. Il faudra attendre les années d'après-guerre pour que l'Œil-de-Perdrix gagne en notoriété et s'exporte en dehors des frontières cantonales. Étant donné que les vignerons n'ont pas protégé la dénomination "Œil-de-Perdrix", des rosés du même nom se retrouvent dans d'autres régions.
Pour souligner cet attachement au terroir neuchâtelois, une dégustation publique est désormais organisée chaque 3e mercredi du mois de juin. Initié en 2015 par Violaine Blétry-de Montmollin, directrice de Neuchâtel – Vins et Terroir (NVT), cet événement symbolise la volonté de Neuchâtel de présenter de manière dynamique et à un large public ce produit phare.
Le vin rosé, une histoire millénaire
Le vin rosé s’inscrit dans une histoire qui perdure depuis de nombreux siècles. Les vinificateurs de l’Antiquité ignoraient les techniques actuelles de macération. Le vin était généralement directement pressé. Ils vinifiaient du moût fermenté après extraction du jus pour obtenir une sorte de vin à la couleur pâle. Les représentations anciennes attestent de la pratique de cette vinification en rosé, en Égypte, en Grèce ou à Rome. Cette connaissance va se répandre au fil des siècles et des invasions. La culture de la vigne passe de l’Égypte à Marseille grâce aux Phocéens, au 7e siècle av. J.-C. Puis les légions romaines et l’Église contribuent au développement du «clairet», un cru de couleur saumon clair apprécié pour sa vivacité et sa fraîcheur partout en Europe.
Le terme «vin rosé» n’est, lui, apparu qu’en 1682, désignant des vins clairs d’un vignoble français situé à Argenteuil. À l’exception du Champagne, le rosé n’est pas le fruit d’un mélange de vin rouge et de vin blanc, mais bien d’un vin élaboré avec des raisins rouges.
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